En France comme partout dans le monde, se dire bonjour est de rigueur. Pourtant, en fonction des pays, les manières de le faire peuvent différer. Découvrez dans cet article, 12 manières différentes de se saluer, certaines pourront peut-être vous surprendre.
Pour se saluer, les Autrichiens se serrent la main tout en se regardant droit dans les yeux. Ils peuvent également adresser en même temps à leur interlocuteur un « Grüß Gott » ou un « Servus ». Si vous vous promenez à Vienne, vous pourrez même peut-être apercevoir des hommes embrasser la main des femmes, sans toutefois la toucher.
Les Américains, contrairement aux Français sont plus chaleureux dans leur manière de saluer. Exit les bises, ici, c’est l’accolade qui prédomine. S’en suit ensuite la traditionnelle phrase “Hi ! How are you doing ? “ En Espagne, au Mexique et au Royaume-Uni, le phénomène est similaire. Les personnes se saluent en se donnant l’accolade. Elles se prennent dans les bras et se donnent des tapes dans le dos.
U.S. Air Force photo/Tech. Sgt. Shane A. Cuomo [Public domain]
Pour se saluer, les Chinois font une petite révérence en signe de respect et incline la tête. Aujourd’hui, ils ont également pris l’habitude de serrer la main, pratique qui s’est démocratisée principalement à la ville. Attention à ne toutefois pas la serrer trop fort et à prendre soin de ne serrer que les doigts.
Saluer au Japon est tout un art. Les personnes inclinent non seulement la tête, mais également le buste pendant 2 à 5 secondes. Plus les Japonais s’inclinent, plus cela signifie qu’ils respectent la personne en face d’eux. De même, si la personne est plus âgée, on s’incline également davantage pour lui symboliser notre respect.
En Inde, les personnes joignent leurs mains sous le menton et inclinent légèrement la tête tout en disant “Namaste” lorsqu’elles se saluent. Les nouvelles générations indiennes tentent toutefois de
s’occidentaliser en utilisant à leur tour la poignée de main en affaires. Processus similaire au Japon, plus les mains sont hautes et plus la tête est inclinée, plus grande est la marque de respect.
Comme en Inde, les Thaïlandais utilisent leurs mains pour saluer. Ils les pressent l’une contre l’autre en prière et inclinent légèrement la tête. Ce salut, appelé le “wai” diffère selon la personne à laquelle on s’adresse : mains jointes au niveau des poumons pour répondre à quelqu’un de plus jeune ou d’une catégorie sociale inférieure, au niveau du menton pour une personne du même âge et de la même catégorie professionnelle, au niveau du nez pour les personnes plus âgées et d’un niveau professionnel plus élevé.
Aux Philippines, on serre la main des gens pour dire bonjour. La poignée de main doit être douce. Pour les aînées, il faudra plutôt opter pour la salutation traditionnelle le “Mano”. On salue les personnes âgées en leur prenant la main droite et en la pressant sur son front en signe de respect. Ce geste peut également être appliqué avec les membres de sa propre famille.
Plusieurs façons de se saluer existent en Malaisie. Certains Malais se saluent en touchant les doigts de leur interlocuteur et en se touchant la poitrine. D’autres préfèrent utiliser la poignée de main (molle) avant de placer leur main droite sur le cœur en signe de respect. Enfin, certains évitent le contact physique en hochant simplement la tête et en souriant.
Les hommes saluent la personne en face d’eux en mettant la main sur leur cœur tout en disant “salam aleikoum”. Dans des situations plus informelles, les personnes ont pour habitude de dire “Marhaba”. Ce terme est principalement utilisé avec ses camarades de classe, ses proches et ses collègues de travail.
La croyance traditionnelle veut que les Inuits se frottent le bout du nez pour se saluer. En réalité, leur salut, appelé “Kunik” s’effectue en plaçant son nez et sa lèvre supérieure contre la joue ou le front de son interlocuteur, tout en respirant profondément son odeur. Ce salut se pratique surtout avec les bébés et les jeunes enfants.
La manière la plus courante de se saluer au Tibet consiste à se tirer la langue. Cette pratique remonte au 9ème siècle. À cette époque vivait un roi tibétain cruel qui avait la langue noire. Croyant en la réincarnation, les bouddhistes tibétains ont eu peur que cet homme ne soit réincarné et tiraient la langue pour montrer qu’ils n’étaient pas la réincarnation de ce roi.
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